Un secteur qui doit beaucoup aux femmes

Peu de gens le savent, mais, comme on aime à le rappeler chez Holberton, à l’origine, les métiers de l'informatique, et plus particulièrement de la programmation, étaient occupés par des femmes ! Le nom de l’école n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard. Betty Holberton, figure majeure de la discipline, était l’une des six programmeuses du premier ordinateur entièrement électronique créé par l’armée américaine en 1943. Elle a joué un rôle prépondérant dans ce qui est devenu l’informatique d’aujourd’hui !

“Il faut davantage de représentativité : au-delà de quelques figures emblématiques visibles dans les médias, il faut aussi valoriser les "computer girls" du quotidien ! C'est votre boulangère qui geeke sur son temps libre en bricolant une appli pour gérer ses stocks, c'est cette maman d'élève lead dev en start-up, c'est votre nièce de 15 ans en difficulté scolaire mais qui programme des robots faits-maison...Ouvrez l'œil, vous en connaissez forcément !” Audrey Cassagnet, Student Success Manager du campus de Toulouse

Des expertes du secteur qui viennent à la rencontre des étudiants

«Il faut plus de role models féminins »

La philosophie Holberton, tournée vers la diversité des profils, permet aussi à chaque campus de donner de la visibilité aux développeuses de son écosystème local. Sur différents formats, elles sont invitées à venir à la rencontre des étudiants afin d’échanger sur des thématiques précises et issues du terrain. L’idée ? Faire naître et grandir des vocations !

“La plupart des métiers du numérique sont pénuriques : il faut que des vocations émergent chez les jeunes filles et les femmes, qu’elles s’acculturent puis se forment pour s’épanouir dans les emplois de demain.” Audrey Cassagnet, Student Success Manager du campus de Toulouse

Des étudiantes prêtes à relever tous les défis

Depuis son installation en terres toulousaines, l’école a la chance de compter 28% de femmes en formation pour de futurs emplois de développeuses en web full stack, en machine learning, en AR/VR ou encore en blockchain, selon les spécialités choisies. Une présence au-dessus des standards de l’Hexagone qui fait écho à l’ADN de l’école où la volonté d’inclusion est reine et où chaque étudiant est préparé à découvrir un secteur d’avenir.

“Le conseil que je donnerais à une jeune fille ou à une femme qui hésite à se lancer est simple. Le monde de l'informatique est si vaste et en perpétuelle évolution qu'il peut toujours s'adapter à ce que vous recherchez !” Vanessa Tessier, Étudiante.

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Source : Côté Toulouse numéro 409